lundi 2 juin 2014

Sur la route du Roy

Dernière soirée à Montréal,  puis petit tour de l'île d'Orléans aux faux airs de nos campagnes de la partie nord de la France. La raison principale de cette impression tient probablement aux essences d'arbres inédites jusqu'à présent (beaucoup de chênes par exemple).

Nous n'avons pas le temps de faire le détour prévu par la Mauricie, nous décidons donc de traverser Montréal, pour finalement rejoindre l'aéroport.  Et, c'est, à nouveau,  une sensation de chaleur étouffante au coeur de la ville : 33 degrés au compteur.  L'amplitude thermique entre les deux extrémités de notre parcours est tout de même impressionnante : 30 degrés...

dimanche 1 juin 2014

Québec du soir

Deux images de Québec :

D'abord, au coin d'une ruelle tranquille, nous decouvrons une statue du Général de Gaulle. C'est forcément assez surprenant. En fait, les québécois commémorent, sans le dire clairement,  le fameux "Vive le Québec libre et indépendant". Le message est pourtant très clair, car la statue fût inaugurée le 24 juillet 1997, soit 30 ans jour pour jour après le discours.

La tour Price construite en 1930 sur le modèle de l'empire state building par la compagnie Price pour commémorer les 400 ans de la ville de Québec. 

Québec, entre passé et modernité

Québec, est comme toutes les villes d'Amérique du Nord, les bâtiments modernes côtoient, et même encerclent, ce qu'il reste de vestiges du passé.

Mais, partout ailleurs,  on a l'impression que la question est réglée, que le mal est fait.

Ici, on sent une résistance. Les québécois veulent conserver des traces de leur passé. Malgré la lourde influence des Anglophones,  et des Etats-unis tout proches,  ils se battent pour leur langue, leurs racines françaises, et leur patrimoine.

A ce sujet, quelques nouvelles différences linguistiques glanées au passage :
- une porte fermée se dit "une porte barrée",
- un week-end,  trop anglosaxon,  est "une fin de semaine",
- une carrosserie s'appelle ici "débosselage",
- et attention,  lorsqu'on voit écrit "dépanneur" sur une station service, ce n'est pas ce que l'on pense,  mais une épicerie de secours.