Châteaux de la Loire

Petite parenthèse le temps d’un week-end le long de la Loire, avec pour points d’orgues : Chambord et Chenonceau.

Deux châteaux que tout oppose.

Chambord, c’est l’expression de l’ambition et de la puissance d’un roi : François 1^er. Un chef-d'œuvre architectural, finalement difficilement habitable.

Chenonceau, c’est un château de femmes, avec de petites pièces décorées avec goût. On y habiterait avec plaisir. C’est probablement pour ça, que deux femmes se le sont disputées.

Embrouille touristique

Petite recette de business à l'Argentine.

Prenez quelques rues au milieu d'un quartier malfamé.
Ajoutez-y des couleurs, beaucoup de couleurs. Ce n'est pas nécessaire d'essayer d'assortir les couleurs, et encore moins, de réparer, nettoyer ou d'entretenir les bâtiments.
Dites à qui veux l'entendre que c'est "le quartier" à ne pas manquer !!! D'ailleurs, on y danse le tango dans la rue !!!

Et vous obtenez Caminito, une sorte de Disneyland avec les moyens du bord.

Et cela fonctionne au point, qu'il est presque impossible de prendre des photos.

Moi, cette petite embrouille ne m'a pas vraiment séduit. Mais, enfin tout de même, bravo l'artiste !!!

Bons vents

Finalement, Buenos Aires porte bien son nom. Pour une métropole de cette taille, l'air est tout à fait respirable. Dans certaines rues, il n'y a pas plus de trafic que dans une petite ville de province.

Mais, la plus grande surprise au centre ville, c'est cette impression de déjà vu. Ce pourrait être Madrid, ou pourquoi pas Paris. Buenos Aires affiche un style européen, avec ces façades et ses artères haussmanniennes.

Pour ce que l'on en a vu aujourd'hui, rien de très folklorique...

 

Les gens

Pablo Neruda, le grand poète Chilien, a écrit :

"Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas..."

J'espère qu'avec ce voyage, nous avons pris quelques forces, et que ceux qui ont lu ce blog en tireront quelques bénéfices.

Quelques photos des habitants de Santiago.

Retour à Santiago

Le principe d'une boucle, c'est de retourner au point de départ en fin de parcours. C'est malheureusement, ce qui nous arrive pour le Chili, et cela ne va pas tarder pour notre tour du monde, avec pour épilogue Paris...

Couché de soleil sur Valparaiso.

Le charme de Santiago, selon moi, c'est cette perspective des sommets enneigés de la cordillère des Andes mêlée à une immense métropole de plus de six millions d'habitants.

Le prochain président Chilien est peut-être français, et il s'appelle Marcel. En tout cas, il a une bonne tête de vainqueur !!!

Une église accolée à l'université du Chili.

Valparaiso

Valparaiso était une ville florissante, port d'arrêt obligé avant la mise en service du canal de Panama. Depuis, au fil des différentes péripéties qu'a connu le Chili, la ville meurt à petit feu. Valparaiso, c'est Lisbonne en plus coloré, mais également en beaucoup plus pauvre, et il faut bien le dire, en beaucoup plus sale !!!

A Lisbonne, les murs sont recouverts de faïences. A Valparaiso, les murs sont recouverts, ou plutôt colmatés, par des tôles peintes de toutes les couleurs imaginables.

Plus aucun de quinze fameux ascenseurs, pourtant classés monuments historiques, ne fonctionne.

Les habitations encore en état sont barricadées derrière des barbelés.

Sauver Valparaiso demanderait des capitaux énormes, et lui ferait perdre tout son charme. Vu d'ici, la seule issue est celle mise en oeuvre pour certaines favelas de Rio, c'est-à-dire envoyer l'armée, nettoyer et reconstruire...

Sur la route des vins

Entre les difficultés de connexion internet et les nombreux problèmes professionnels à gérer à distance, il n'est pas toujours très facile d'entretenir le blog.

Par ailleurs, même si cette partie du Chili est très intéressante à découvrir, les beautés naturelles sont beaucoup plus rares.

Ces photos résument notre route entre Santiago et Valparaiso par le sud, c'est-à-dire par la route des vins. Depuis Santiago, c'est très simple, il suffit de suivre la direction "al sur" sur les panneaux. Pas d'indication de villes, pas d'indication d'axe routier; sans gps, c'est très compliqué...

Devant de nombreuses maisons, il y a une petite construction artisanale pour protéger les sacs d'ordures des chiens errants, très nombreux au Chili. Les plus riches disposent de petites constructions, et pour les plus pauvres, c'est un peu comme ils peuvent...

Le Chili, c'est pas le Pérou

Bon, on va pas se mentir, je m'attendais à un pays plus développé. En parcourant les routes du Chili, c'est par endroits une sorte de bidonville ininterrompu. Il semble que les années Pinochet ont laissé le pays exsangue et les habitants un peu résignés.

Sinon, au Chili, c'est bientôt les élections, et Michèle est partout (Michèle Bachelet).

Peugeot est également très présent, et a ses fans.

Une photo supplémentaire prise dans notre hébergement d'hier : un vrai marché au puces !!!

Au dodo comme Diogène

Nous sommes bien arrivés au Chili, mais, il faut bien le reconnaître, nous ne sommes pas très frais au terme d'un vol de plus de 11 heures. Il faut également ajouter un décalage horaire de 16 heures, et un nouveau changement de température.

Je publie, tout de même, péniblement quelques photos de notre gite, car la connexion internet n'est guère plus vaillante.

Donc pas grand chose à dire, si ce n'est que ce soir, nous dormirons dans un tonneau.

Entre deux gouttes...

Aujourd'hui, nous commençons par la presqu’île de Coromandel, et pour une fois, il ne pleut pas trop le matin. Puis, ce sera une longue route escarpée pour atteindre Auckland.


D'abord, une aube saisie à l'occasion d'une balade très matinale consécutive à des contrariétés professionnelles.

Un échantillon représentatif des quarante millions de moutons du pays, pour une population de quatre millions de bipèdes. Il faut, tout de même, savoir qu'à l’arrivée des premiers êtres humains, il n'y avait aucun mammifère, à l'exception de deux races de chauves souris.

La principale beauté de l'île du nord, ses prairies vallonnées et verdoyantes.

Oui, il s'agit bien de lignes téléphoniques. En France, nous aurions suivi le tracé de la route. Les Néo-Zélandais, mieux éduqués, savent que le chemin le plus court est la ligne droite.

Un excellent résumé d'Auckland : un ciel nuageux (car il va forcément bientôt pleuvoir), une tour (la Sky Tower) qui, à mon avis, fait un complexe par rapport à la tour Eiffel, des petits bâtiments anciens au milieu des tours, et bien entendu, des bateaux et la mer.

Plus au nord

En remontant sur Auckland, nous sommes tombés par hasard sur une mine à ciel ouvert.  Pour ceux qui se demandent ce qu’il y a sous les pâturages verts, et bien il y a ça !!!

Plus loin, à la pointe de la presqu’île de Coromandel, on prend pleinement conscience que la Nouvelle-Zélande est, ni plus ni moins, qu’un immense parc volcanique, avec ses mauvais côtés, ses bons côtés, et ses bizarretés… La curiosité locale : les « Hot Spring Waters ». Une rivière souterraine qui émerge juste en bordure de mer, et qui offre le contraste d’une eau à 60-65 degrés avec un océan à moins de 12 degrés… Il faut venir avec une pelle, creuser un trou, et se baigner façon spa. Nous aurons un spa privatif à l’hôtel, alors j’ai juste fais un petit trou pour mes pieds.

Enfin « Cathedral Cove », lieu de tournage des « Chroniques de Narnia, Prince de Caspian ». Je n’ai pas vu le film, et je ne veux pas le voir ; alors je ne peux pas me prononcer. C’est magnifique, mais en comparaison des Falaises d’Etretat, je parlerais plutôt de chapelle, ou pour être gentil d’église !!!