D'Apollo Bay à Mornington Peninsula

Nous avons quitté une belle côte escarpée, mais sous une météo un peu triste,  pour la baie ensoleillée de Melbourne.

Sur le passage,  nous ne pouvions éviter un arrêt à la plage de "Bells beach", qui sert de décors pour la scène finale du film  "Point break". C'est dans les bons jours, l'un des meilleurs spots de surf d'Australie. 

Notre destination étant un peu plus à l'est,  nous avons décidé d'éviter la traversée,  forcément embouteillée de Melbourne,  en prenant un ferry. Nous visiterons la ville en fin de voyage,  avant de prendre l'avion pour rentrer à Paris.

Dans la péninsule,  à priori, tout est luxe et volupté.  Mais,  il faut se méfier des premières impressions.

Ici également,  il semble impossible,  même en y mettant le prix,  de trouver un restaurant digne de ce nom. On ne peut trouver que des snacks. Quand aux fruits de mers, il ne faut pas attendre mieux que des nuggets...

Autre expérience,  nous avons été contraint de rebrousser chemin au cours d'une balade pourtant très bien aménagée. Le motif : le lieu est infesté de serpents venimeux.

Autour d'Apollo Bay

Cette côte est décidément surprenante.

Hier, c'était une alternance de parois calcaires et de pâtures d'un vert éclatant.

Aujourd'hui, nous avons fait plusieurs balades dans une forêt primaire humide, peuplée de fougères arborescentes et d'eucalyptus géants.

La journée a commencé par une rencontre, inédite pour nous, avec un wallaby,  pour se terminer par un koala tranquillement installé sur une branche surplombant une route extrêmement passante.

Great Ocean Road

Après la parenthèse des Grampians,  nous sommes de retour sur la côte,  avec un temps toujours aussi menaçant,  mais pas de pluie.

Cette partie de la côte Australienne est exceptionnelle,  car l'action répétée des vagues sur les falaises calcaires créée des formes souvent inattendues.

Et puis, en fin de journée,  par le plus grand des hazards,  nous apercevons des voitures arrêtées sur le bas côté sans raisons apparentes. En fait,  il suffisait de lever le regard vers le ciel pour observer des koalas en pleine sieste. Il semble qu'il s'agît de leur principale activité...

The Grampians (day 2)

Bon, aujourd'hui nous avons eu le droit au même temps qu'hier,  mais sans réussir à éviter d'être trempés.

Je dois confesser,  que gravir une pente très raide pendant deux heures afin d'atteindre un point de vue, pour finalement, enfin au sommet,  fuir les éléments déchaînés est assez frustrant.

Nous retiendrons,  malgré tout,  un troupeau de kangourou peu farouche,  la beauté des parois granitiques des Grampians,  et la chute Mckenzie,  dont le débit est impressionnant en ces temps particulièrement humides.

De Mount Gambier à The Grampians

Aujourd'hui,  il pleuvait,  et la journée s'annonçait plutôt mal. D'autant que nous abordons la partie la plus intéressante du voyage.

Finalement,  nous avons réussi à passer entre les gouttes,  et le bilan quotidien est toujours très positif : de magnifiques paysages, et une faune et une flore exceptionnelle. La journée s'est même conclue par une rencontre impromptue avec un kangourou.

De Robe à Mount Gambier

Décidément, les guides touristiques sont pour le moins imparfaits. Nous disposons de trois guides, dont le Lonely Planet, et tous passent à côté de sites assez exceptionnels. Mais, par contre,  ils n'oublient pas de nous vanter des sites d'intérêt quelconques,  et même médiocres.  Je passe sur les commentaires gastronomiques,  alors qu'il n'y a que des fish & chips, qui sont au dessous du niveau d'un snack français.
Sinon, nous avons atteint la pointe la plus au sud de l'Australie du Sud, réussi à photographier le lac bleu de Mount Gambier et admiré les côtes escarpées de l'Australie du Sud.
Et, pour finir,  à la tombée de la nuit,  nous avons rencontré une colonie de possums.

D'Adélaïde à Robe

Nous entamons notre parcours,  qui nous mènera jusqu'à Melbourne,  appelé Great Ocean Road.

Pour commencer, le Coorong National Park, entre dunes et lagunes, ce parc se vide petit à petit de ces surfaces humides, pour laisser la place à des lacs salés.  Les oiseaux sont moins nombreux,  mais il reste de nombreuses petites bêtes.

Nous avons croisé plusieurs gros lezards,  des émeus, et Hélène a même vu la queue d'un Kangourou...

Enfin, pour accompagner l'apéritif (chardonnay local),  des noix de macadamia,  produit d'origine Australienne,  excellent pour le cholestérol.  J'ai donc doublé les doses !!!

Bien arrivé en Australie

Comme prévu,  le début de journée à été très pénible.

Comme prévu,  nous avons dormi près de la plage en attendant que l'hôtel nous accueille.

Comme prévu,  il fait chaud, très chaud même.

Comme prévu,  l'accent d'Australie du sud est incompréhensible.

Comme prévu,  trouver l'hôtel,  puis se garer a été un véritable chemin de croix.

Pas de surprise,  donc tout va bien.

Départ pour Adélaïde

Aujourd'hui,  c'était une journée de transition,  sans but précis,  avant de prendre l'avion pour l'Australie.

Nous volons de nuit,  le voyage passe plus vite, mais sans garantie sur l'état à l'arrivée.

Et, justement à l'arrivée,  il faudra : récupérer la voiture de location,  réapprendre à rouler à gauche et trouver notre direction dans Adélaïde.  Il faudra donc digérer rapidement le voyage.

Aberdeen et l'île de Lamma

Aujourd'hui,  nous hésitions entre le port d'Aberdeen,  et ses fameux restaurants flottants, et l'île voisine de Lamma.

Finalement,  comme les déplacements en ferry sont faciles et économiques,  nous avons fait les deux.

Alors, Aberdeen,  c'était probablement extraordinaire il y a une vingtaine d'années. Mais,  aujourd'hui,  l'ensemble du front de mer est barré par des buildings. Le contraste entre le béton et les vielles coques ne fonctionne pas du tout. Le petit tour en sampan était tout de même sympathique.

Mais,  on a vraiment pas envie de s'attarder.

Par contre,  la ballade qui traverse l'île de Lamma est vraiment agréable.